Vers où aller pour une randonnée à vélo avec des enfants ?

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Pour les premiers tours de roue, sur une durée de quelques jours plusieurs semaines, les vélo-routes et voies vertes en France et en Europe offrent un choix étendu de bons itinéraires aisément accessibles en famille. La Vélodyssée le long de la côte Atlantique de Roscoff à Hendaye, la Loire vélo de Nevers à Saint-Nazaire, le tour de Bourgogne, les voies vertes de Bretagne le long des canaux, l’Eurovélo 6 de Mâcon à Mulhouse, le canal du Midi représentent autant d’itinéraires faciles, plats, bien protégés sur piste ou petites routes, facilitant la découverte de l’itinérance en famille.

Voyager à vélo sur les côtes ou le long de rivières

Pas loin de la France, les Pays-Bas, la Suisse, l’Autriche le long du Danube, l’Allemagne ouvrent de nombreuses possibilités de voyager en famille à vélo. Un voyage au long cours est l’aboutissement d’un rêve. Et les enfants en ont de nombreux. Les animaux, la découverte d’autres peuples et de modes de vie sont des motivations puissantes. Partir avec des enfants, c’est s’engager dans une aventure dont on assume seuls la responsabilité. Dans une société de généralisation du principe de précaution, il peut être tentant de privilégier des destinations faciles sur le plan sanitaire, dotées d’aménagements cyclables ou d’itinéraires tranquilles… Danemark, Allemagne, Norvège, Québec, Nouvelle-Zélande. Mais c’est aussi prendre le risque de rester touristes parmi les touristes, de garder un mode de vie et un niveau de richesse pas si différents du nôtre et de ne pas parvenir à accrocher les enfants au voyage. Quitte à partir longtemps, autant plonger d’emblée dans le grand bain des différences.

Visiter les pays du sud

Les pays du Sud offrent beaucoup plus d’opportunités de rencontrer d’autres cultures, de modes et de niveaux de vie qui font réagir les enfants, les questionnent, les font s’interroger. Les enfants voyageurs y sont aussi plus rares, suscitent la curiosité, la bienveillance et sont un extraordinaire passeport de rencontres. La vie s’y déroule beaucoup plus dans la rue et les occasions de rencontres avec d’autres enfants sont multiples. Le cadre rassurant d’une famille ouvre toutes les portes de l’hospitalité. L’intérêt dont ils font l’objet peut être par ailleurs harassant et difficile à supporter dans les pays à forte densité de population comme en Asie du Sud-Est. Mieux vaut aussi éviter des pays où la circulation est trop dense. Sur de courtes sections, la sortie de grandes villes, n’hésitez pas trouver un taxi, charger tout le matériel et faire quelques dizaines de kilomètres pour retrouver un peu de calme.

Sur le plan santé, quand on voyage avec des enfants

D’expérience, les enfants ne sont pas plus malades que les parents et ils se remettent généralement beaucoup plus rapidement. Il est néanmoins préférable d’éviter les pays très impaludés nécessitant une prophylaxie lourde et les pays où les infrastructures sanitaires sont déficientes (dont quelques pays d’Afrique tels le Congo, la République Centrafricaine, le Tchad…).

Comment communiquer dans les pays ne parlant pas sa langue ?

La langue est un élément important prendre en compte. Les rencontres restent le sel du voyage pour les adultes, et sans doute plus encore pour les enfants. La possibilité de s’exprimer, de se présenter et d’échanger est un atout considérable. Une relative unité linguistique sur une période longue permet aux enfants d’acquérir de bonnes bases. Leur capacité d’apprentissage des langues et de perception des accents est étonnante. À l’inverse, des changements trop fréquents rendent difficile cette immersion.

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