Notre maison peut receler des trésors dont on ne soupçonnait même pas l’existence. Ce n’est qu’au moment de la vider de son contenu qu’on découvre qu’elle regorge d’objets et de meubles anciens. Comme ils nous sont d’aucune utilité, nous décidons souvent de les vendre ou des offrir à nos proches. C’est surtout le cas quand ils sont trop encombrants ou quand on ne dispose pas de place pour les entreposer. Avant de nous en séparer, il est toutefois préférable de faire estimer leur valeur par un antiquaire. Sur quels critères cet artisan se base-t-il pour évaluer le prix de nos antiquités ? Les réponses à cette question feront l’objet du présent article.
Pourquoi faire estimer la valeur de nos meubles et objets anciens par un antiquaire?
L’estimation de la valeur des objets anciens fait partie des services proposés par l’antiquité. Son activité se focalise principalement sur la commercialisation des objets de l’antiquité. Pour estimer leur valeur, cet artisan met en pratique ses connaissances en histoire de l’art.
Par ailleurs, vous pouvez lui demander de se rendre dans votre domicile pour qu’il évalue le prix des meubles en questions. Néanmoins, si vous voulez éviter les frais engendrés par son déplacement, vous pouvez passer via son site internet.
Enfin, l’antiquaire effectue quelques travaux de restauration avant de remettre certains objets en vente. Il minimisera au maximum les traces de réparation pour que les objets en question préservent leur valeur. En faisant appel à ce professionnel, vous êtes donc assurés de vendre vos antiquités à leur juste prix.
Quels sont les critères que l’antiquaire retient lorsqu’il évalue le prix d’un meuble ou d’un objet ancien ?
Avant toutes choses, il faut souligner que tous les objets usagés ne sont pas forcément qualifiés d’anciens. La fabrication des objets anciens date généralement d’il y a plus de cent ans. Pour déterminer leur valeur, l’antiquaire retient certains critères, à savoir :
L’ancienneté de la pièce
Les objets appartenant à l’antiquité sont les seuls qualifiables d’ancien. Pour déterminer leur ancienneté, l’antiquaire se base sur sa forme, sa structure et ses traces d’usures. Pour un meuble ancien par exemple, il observe sa sculpture. Elle doit être en relief sur le bois et présenter des traces d’irrégularités. En effet, les menuisiers et les ébénistes d’autres fois utilisaient des outils à main pour sculpter dans le bois. Les motifs creusés appartiennent à une époque plus récente.
L’authenticité de la pièce
Le marché de l’art est un secteur très florissant. Ce qui pousse les fraudeurs à réaliser des contrefaçons. Avant d’acquérir un objet, l’antiquaire vérifie donc au préalable son authenticité. Grâce à ses connaissances poussées en histoire et commerce de l’art, il parvient facilement à distinguer une pièce authentique d’une contrefaçon. De surcroit, il effectue des recherches pour récolter le maximum d’information sur la provenance de l’objet en question. Pour cela, il peut demander l’aide d’un expert de la culture.
La rareté de l’objet
Les pièces uniques se vendent à un prix relativement onéreux. La rareté d’un objet est d’ailleurs liée à son ancienneté. Plus il est ancien, plus il est rare. Pour les dénicher, l’antiquaire se rend à différents endroits (marchés aux puces, brocantes, vide-greniers, ventes aux enchères, etc.)
